L’atelier est installé dans une ancienne salle de classe de la ville de Plaisance-Du-touch en Haute Garonne. C’est donc dans cette cité des Midi-Pyrénées, foyer de la Famille Guérin, que les préaparatifs de l’exposition parisienne ont lieu.

"Lors de la découverte de l’ancienne salle de classe de nombreaux souvenirs surviennent, la cour avec ses tilleuls et son préau, tout petit … "

Après les souvenirs et l’installation dans l’atelier qui servira aussi de menuiserie, le rythme s’accélère. Il faut réaliser 5 structures en bois pour présenter les vitraux. Ce sont 18 vitraux, dont 2 grandes verrières de plus de 4 m2…

Le bois doit être livré pour être découpé afin de servir de support aux vitraux. La quantité de bois est impressionnante, des tasseaux de 4 m, des panneaux de contreplaqués…..
Après avoir testé les outils, le travail sur une première structure commence. Elles seront 5 au total, mais dès le premier essai, il faut revenir au principe de construction du départ : deux placages sont nécessaires pour cacher les tasseaux de bois et avoir un effet lisse sur chaque face. Il faut donc recommander des panneaux de contreplaqués, plus fins.

En milieu de semaine le rythme se met en place. La découpe des panneaux nécessite des précisions  : les angles de coupe des madriers doivent être précisés en fonction du dessin des structures (pans à 30 ° ou à 45°).
Les détails sont affinés et les difficultés d’assemblage se dessinent, la décision est prise de couvrir les structures en contreplaqué et non en tissus tendus comme c’était prévu au départ.

Arrive rapidement, le montage de plusieurs pans : mise au point de la fixation des vitraux sur les montants : petits tasseaux de soutien. Les mesures sont prises et de fait le choix définitif des petits vitraux est réalisé.

A la fin de cette semaine, les grandes structures sont définies, les montants sont découpés et l’assemblage de la strcuture qui recevra l’oeuvre de Soleil de Justice est terminé.

Après cette semaine de réflexion sur l’assemblage et la mise en place des premières structures, une question se pose : Les structures doivent-elles restées montées ? Rentrent-elles dans le camion qui les emmènera à Paris ? La réponse est Oui !

Dans l’atelier, la vision de la plupart des structures calibrées encourage toute l’équipe.

Il reste encore deux semaine avant la présentation de l’exposition à Paris.

Pour l’ensemble des images : © Famille Guérin