Voir toutes les photos

« Lumières d’été » : ouverture de l’exposition

Cette exposition propose une sélection d'oeuvres évocatrices des « lumières d'été » : le plein épanouissement de la nature, les heures chaudes du jour, l'ombre des frondaisons, les longs crépuscules, les nuits étoilées ... Tout cela en relation avec le beau jardin du Luxembourg, écrin de l'Orangerie du Sénat, serre monumentale qui accueille les mois d'hiver arbres et plantes fragiles.
Publié le 06 août 2009

Célébration des 80 ans de l’artiste

Henri Guérin a reçu comme un bel hommage, dans l’année de ses 80 ans, l’invitation du Sénat à exposer ses œuvres à l’Orangerie. C’est une grande joie pour lui de faire voisiner ses œuvres au cœur de l’été avec cette belle nature, domptée avec grâce dans ce superbe jardin, à l’âge du plein épanouissement de ses talents de dessinateur, de peintre et de maître-verrier.

                

 

 

Au côté d’œuvres sur papier et de tapisseries, Henri Guérin présente un ensemble de vitraux en dalle de verre et ciment. Technique dont il est le maître incontesté au sein du vitrail contemporain, par la maîtrise de sa taille, l’originalité et la puissance de son travail d’éclatement des pièces de verre dans l’épaisseur du matériau et la finesse de ses joints minéraux.

Dix-huit vitraux en éclairage naturel

Des vitraux du fonds d’atelier de l’artiste voisinent avec des vitraux créés en 2009.
 

Blau Mar, vitrail pour une demeure privée à Cadaquès (Catalogne espagnole) évoque le vent, le ciel et la mer de ce beau pays. Étoile bleue, le vitrail créé pour l’exposition et choisi pour l’affiche, complète le thème choisi : c’est la Terre vue de la Galaxie, planète bleue émergeant d’une nuit profonde.

              

              

 

Une installation originale a été conçue pour les présenter dans l’ambiance très lumineuse de l’Orangerie : six structures orientées vers le sud captent la lumière naturelle qui entre largement du matin au soir dans l’espace à travers les vitraux, qui rayonnent alors au sein de zones d’ombres.

               

              


Une centaine de dessins, lavis et gouaches et cinq tapisseries d’Aubusson

Sur les cimaises qui cernent l’espace, sont présentés des dessins à l’encre de Chine – arbres, paysages de prés, de collines ou de montagnes, toujours saisis sur le motif ; des lavis de fleurs – mimosas, iris, camélias… ; des gouaches aquarellées aux compositions abstraites, toutes en rythmes et vibrations.

                  


Quelques tapisseries de basse lisse, Hirondelles du soir, Lumière lointaine, Fleur Silence, illustrent, dans une autre technique, la capacité unique de l’artiste, par son travail sur les réserves, son inspiration nourrie de l’observation de la nature, sa palette toujours harmonieuse, à faire surgir de ses œuvres de merveilleux jeux de lumière.

                   
 
                   

Une autre partie du lieu accueille en même temps les « Impressions et lumières florales » du peintre Patrick Waravka.

A noter la parution de l’ouvrage « De lumière et d’ombre », en vente à l’exposition.

                                   

Pour l’ensemble des images : © narthex

Contenus associés
Commentaires
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *