Le 22 juillet 2013, le Président de l’Association pour le Mise en Valeur de l’Eglise Saint-Louis de Vincennes & Saint-Mandé (« AMIVALE ») – par délégation du maître d’ouvrage – et le facteur d’orgue (DLFO – Denis Lacorre) signent « le marché » de l’orgue.
En quoi consiste-t-il ? Il s’agit de l’acte d’engagement auquel se rattachent un certain nombre de pièces administratives (CCAP) ou techniques (CCTP). Simultanément, le maître d’oeuvre (Christian Lutz) a signé le premier ordre de service.
Cette signature intervient 10 ans après le lancement du projet (juin 2003). Est-ce un délai excessif ? Assurément non, car le parcours est nécessairement long pour en arriver là, d’autant plus que l’église est propriété diocésaine et classée Monument Historique.
En faisant abstraction de l’étape préliminaire ayant permis de lancer le projet (étape réputée franchie en 2003, mais combien importante : convaincre la communauté paroissiale du bien-fondé de l’opération), ce parcours comprend un certain nombre de phases incontournables dont voici les principales :
-> Elaboration d’un plan de financement associant le propriétaire de l’instrument (le diocèse), la paroisse, l’Association, les villes de Vincennes et Saint-Mandé (desservies par la paroisse), la région Ile-de-France et l’Etat (ministère de la Culture) – à noter que le département du Val-de-Marne ne contribue pas à ce type d’investissement.
-> Choix d’un maître d’oeuvre (Christian Lutz) sur appel d’offre.
-> Obtention de l’avis favorable de la Commission pour les Orgues non protégés du Ministère de la Culture, sésame indispensable pour l’aide de l’Etat. Il a fallu, en amont, présenter un projet artistique et pédagogique lié au futur instrument.
-> Appel à souscripteurs, la souscription restant ouverte jusqu’à ce que la part du financement due par l’Association soit couverte.
-> Appel d’offres et choix du facteur d’orgues : cette procédure, calquée sur celle des marchés publics, a duré 18 mois environ.
-> Obtention de la part de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de l’accord pour l’implantation de l’orgue dans l’édifice, classé « Monument Historique ».
-> Calage de la délégation de maîtrise d’ouvrage entre l’Association diocésaine de Créteil et l’Association AMIVALE qui reçoit cette délégation et mise au point des règles financières associées.
-> Etude de résistance de la tribune sur laquelle l’orgue sera posé.
-> Montage des dossiers pour l’Etat et la Région Ile-de-France pour obtention des subventions correspondantes. La notification récente de ces subventions a permis la signature de l’acte d’engagement.
Dorénavant, le facteur d’orgue retenu, Denis Lacorre, va s’atteler à la réalisation, conformément au choix esthétique initial, d’un instrument d’esthétique néo-classique de 35 jeux sur 3 claviers / pédalier. Nous rentrerons dans le fond de ce projet dans les prochains articles.
François Mazouer
14 août 2013
