Voix de Jésus-Christ
Venez à Moi, vous tous qui êtes épuisés de travail, et qui êtes chargés, et Je vous soulagerai (Mt. 11, 28). Le pain que Je donnerai c’est Ma chair, que Je donnerai pour la vie du monde (Jn 6, 52). Prenez et mangez, ceci est Mon Corps qui sera livré pour vous. Faites ceci en mémoire de Moi (I Cor. 11, 24). Celui qui mange Ma Chair et qui boit Mon Sang demeure en Moi, et Moi en lui (Jn 6, 57). Les paroles que Je vous ai dites sont esprit et vie (Jn 6, 64).
Le livre IV clôt l’Imitation de Jésus-Christ par une méditation sur l’Eucharistie composée de 18 chapitres. Elle prend la forme d’un dialogue mystique entre la Voix du disciple et la Voix du Bien-Aimé.
1. Avec quel respect il faut recevoir Jésus
Ce sont là Vos paroles, ô Jésus ! Vérité éternelle ! Quoiqu’elles n’aient pas été dites dans le même temps et qu’elles ne soient pas écrites dans le même lieu. Et puisqu’elles viennent de Vous et qu’elles sont véritables, je dois les recevoir toutes avec une foi pleine de reconnaissance. Elles sont de Vous car c’est Vous qui les avez dites ; mais elles sont aussi à moi parce que Vous les avez dites pour mon salut. Je les reçois avec joie de Votre bouche, afin qu’elles se gravent profondément dans mon coeur. Ces paroles pleines de tant de bonté, de tendresse et d’amour, m’animent ; mais la pensée de mes crimes m’effraye et ma conscience impure m’éloigne d’un mystère si saint. La douceur de Vos paroles m’attire, mais le poids de mes péchés me retient (…)
2. Combien Dieu manifeste à l’homme sa bonté et son amour dans le Sacrement de l’Eucharistie Voix du disciple
3. Qu’il est utile de communier souvent Voix du disciple
4. Que Dieu répand des grâces abondantes en ceux qui communient dignement Voix du disciple
5. De l’excellence du Sacrement de l’Autel, et de la dignité du Sacerdoce Voix du Bien-Aimé
6. Prière du chrétien avant la Communion Voix du disciple
7. De l’examen de conscience, et de la résolution de se corriger Voix du Bien-Aimé
8. De l’oblation de Jésus-Christ sur la Croix et de la résignation de soi-même Voix du Bien-Aimé
9. Que nous devons nous offrir à Dieu avec tout ce qui est à nous, et prier pour tous Voix du disciple
10. Qu’on ne doit pas facilement s’éloigner de la sainte Communion Voix du Bien-Aimé
11. Que le Corps de Jésus-Christ et l’Ecriture sainte sont très nécessaires à l’âme fidèle Voix du disciple
12. Qu’on doit se préparer avec un grand soin à la sainte Communion Voix du Bien-Aimé
13. Que le fidèle doit désirer de tout son coeur de s’unir à Jésus-Christ dans la Communion Voix du disciple
14. Du désir ardent que quelques âmes saintes ont de recevoir le Corps de Jésus-Christ Voix du disciple
15. Que la grâce de la dévotion s’acquiert par l’humilité et l’abnégation de soi-même Voix du Bien-Aimé Voix du disciple / Voix du Bien-Aimé
16. Qu’il faut dans la Communion exposer ses besoins à Jésus-Christ et lui demander sa grâce Voix du disciple
17. Du désir ardent de recevoir Jésus-Christ Voix du disciple
18. Qu’on ne doit pas chercher à pénétrer le mystère de l’Eucharistie, mais qu’il faut soumettre ses sens à la Foi. Voix du Bien-Aimé
Ici, dans le Sacrement de l’autel, Vous êtes présent tout entier, ô Christ Jésus ! vrai Dieu et vrai homme, et toutes les fois qu’on Vous reçoit dignement et avec ferveur, on recueille en abondance les fruits du salut éternel.
Plusieurs courent en divers lieux pour visiter les reliques des Saints ; ils écoutent avidement le récit de leurs actions ; ils admirent les vastes temples bâtis en leur honneur, et baisent leurs os sacrés, enveloppés dans l’or et la soie. Et voilà que Vous-même, ô mon Dieu ! Vous êtes ici présent devant moi sur l’autel, Vous le Saint des saints, le Créateur des hommes, le Roi des Anges. Souvent c’est la curiosité, le désir de voir des choses nouvelles, qui fait entreprendre ces pèlerinages ; et de là vient que, guidé par ce motif frivole, sans véritable contrition, on en tire peu de fruit pour la réforme des moeurs. Mais ici, dans le Sacrement de l’autel, Vous êtes présent tout entier, ô Christ Jésus ! vrai Dieu et vrai homme, et toutes les fois qu’on Vous reçoit dignement et avec ferveur, on recueille en abondance les fruits du salut éternel. Ce n’est pas la légèreté, ni la curiosité, ni l’attrait des sens, qui conduit à ce banquet sacré, mais une foi ferme, une vive espérance, une charité sincère. Chapitre 1,9.
Après les avertissements utiles à la vie intérieure (livre I) et entraînant à la vie spirituelle (livre II) et la longue consolation intérieure (livre III), le livre IV exhorte à la sainte communion, dialogue mystique du Christ ressuscité et du disciple.
Martine Petrini-Poli