Les vitraux ont été réalisés dans la techniques du « fusing ». (…) Les nuances apparaissent en fonction de la lumière extérieure dans une intensité plus ou moins forte. Le soleil irradie les couleurs, le gris les apaise mais quel que soit le temps la lumière reste présente.
La composition se trouve clarifiée : trois rouges, trois jaunes et trois bleus. Le rouge symbolise la passion, la jaune l’espérance et l’éternité. Le bleu céleste, bleu de l’espoir apparait en haut du vitrail. Il contraste avec le bleu cobalt et le bleu prusse situés de chaque côté. Ces « rideaux bleus » aux couleurs du manteau de la vierge structurent l’ensemble. Ils laissent percevoir l’eau du baptême.
Entre ces bleus, un souffle fait vivre les couleurs : présence de l’air, du Dieu créateur, l’univers semble naître, s’exalter pour la plus grande joie de tout ce qui vit et respire.
Dans l’allégresse, mes deux vitraux répondent au vitrail central, beau et naïf à la fois, qui représente la naissance de la Vierge. Ces trois vitraux réunis à ceux qui sont à venir – « Les Chemins de Lumière : Bleu du matin-Bleu du soir »- s’accorderont dans une poésie colorée pour rythmer le volume de cette petite église aux proportions et au site magnifiques.
Bertrand Créac’h
Les vitraux ont remarquablement été réalisés par les Ateliers Duchemin à Paris, qui ont su transmettre au verre la fraicheur des aquarelles d’origine.
A quelques kilomètres de l’église d’Armancourt, on peut admirer l’ensemble exceptionnel des vitraux de l’église de Jonquières, réalisés vers 1840 par l’abbé Deligny. Un circuit s’établit, d’une modernité à une autre.
Informations pratiques église Notre-Dame de la Nativité à Armancourt, 60880