Le grand projet des États généraux du Patrimoine religieux

Initiés par la Conférence des évêques de France, ils sont l’occasion de redire l’attachement de tous les publics, ecclésiaux comme civils, à ce patrimoine exceptionnel, témoin d’un riche passé transmis jusqu’à aujourd’hui pour qu’il demeure le témoignage vivant d’une foi célébrée et vécue.
Publié le 01 février 2024
Vitraux XIXe de la Collégiale Notre-Dame d’Uzeste (Gironde)
Crédit photo : Michel Wiedemann

La démarche des États généraux du Patrimoine religieux

Concrètement, sur quels sujets précis portent-ils ?

3 phases : une grande enquête nationale, une vaste série d’auditions, des manifestations.

  • Une enquête nationale pour mettre à jour les chiffres dont nous disposons et pour en collecter d’autres. Mais aussi pour faire le point sur les différents usages jugés compatibles avec le culte dans les édifices aujourd’hui. Cette grande enquête, composée de 150 questions et d’une soixantaine de pages a été envoyée dans tous les diocèses de France le 22 novembre 2023. Ils ont jusqu’au 15 mars 2024 pour la renseigner.
  • Des auditions pour entendre « ceux qui savent » et « ceux qui font », c’est-à-dire les personnes engagées dans la préservation et la valorisation du patrimoine religieux et se faire l’écho d’initiatives remarquables et duplicables. Les auditions ont débuté dès le mois de décembre 2023. Une vingtaine de personnes ont d’ores et déjà été auditionnées.
  • Des manifestations régulières pour étudier, à chaque fois avec un biais différent, la diversité des atouts de ce patrimoine : le patrimoine compostellan et son impact économique, les églises de France et leur intérêt touristique, les édifices cultuels et l’annonce de la foi chrétienne…

Les enjeux ?

Aider les propriétaires, les affectataires et les communautés à mieux connaître le patrimoine dont ils sont dépositaires, dans sa diversité, et aider chacun selon son charisme à le valoriser. La base line du logo indique que les États généraux ont vocation à « regarder » ce qui est, à « interroger » les pratiques et les usages et à « valoriser » ce qui doit l’être.

Pourquoi maintenant ?

Il n’est pas une semaine sans qu’un média se fasse l’écho de problématiques propres au patrimoine religieux : une initiative pour ouvrir régulièrement son clocher, une commune qui peine à boucler son budget de restauration, l’avancée du chantier de Notre-Dame de Paris, une œuvre d’art découverte à la faveur d’un chantier… Tous, nous pouvons réaliser combien ce patrimoine est l’objet d’un intérêt sans cesse renouvelé. Il a semblé opportun aux évêques de France de convoquer ces États généraux dans cet état d’esprit général favorable à ces questions.

Les EGPR, mode d’emploi

Combien de temps vont-ils durer ?

15 mois, de septembre 2023 à décembre 2024 c’est-à-dire la réouverture de Notre-Dame de Paris. Un temps long, nécessaire à l’élaboration d’une enquête la plus vaste possible, à sa diffusion et à son exploitation. Mais aussi un délai raisonnable pour entendre tous ceux, nombreux, qui ont des choses importantes à partager sur le patrimoine religieux. Et enfin, un peu plus d’une année pour organiser de manière régulière des évènements qui permettent de questionner les différents atouts de ce patrimoine.

Comment vont-ils se dérouler sur le terrain ?

Chaque diocèse est sollicité pour répondre à la grande enquête nationale. Des évènements sont également organisés partout en France sur des thématiques particulières. Enfin, chaque diocèse est libre de susciter une manifestation qui lui soit propre, dans le cadre de cette réflexion nationale sur le patrimoine religieux dans toutes ses dimensions.

Qui porte son organisation ?

Les évêques de France ont chargé l’un des leurs, Mgr Alain Planet, évêque émérite de Carcassonne et Narbonne, comme accompagnateur des États généraux du Patrimoine religieux. À ce titre, il préside le Comité de pilotage dont le secrétariat de coordination est confié au P. Gautier Mornas, prêtre du diocèse de Périgueux et Sarlat, responsable du département Art sacré à la Conférence des évêques de France depuis 2019. Le Comité de pilotage est composé de 10 collaborateurs de la Conférence des évêques, sollicités pour leur expertise dans leur domaine de compétence (affaires juridiques, institutionnelles et économiques, pastorale de la liturgie, du tourisme…) et s’enrichira de contributeurs extérieurs.

 

 

Pour en savoir plus et suivre l’actualité des États généraux du Patrimoine religieux : www.etatsgenerauxdupatrimoinereligieux.fr

Chaîne Youtube : www.youtube.com/@Patrimoinereligieux

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