La tradition du nouveau. Autour de l’exposition « Léger et les Nouveaux Réalismes » à Biot

Jusqu’au 18 novembre 2024, le musée national Fernand Léger, à Biot, s’est associé au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (le MAMAC) de Nice, pour rendre hommage aux artistes appartenant aux courants des « Nouveaux Réalismes », ainsi nommés par le critique d’art Pierre Restany en référence à Fernand Léger. Tous ces artistes ont posé, en leur temps, un regard à la fois joyeux et critique, sur un XXe siècle fracassé par les guerres mais en pleine expansion technologique. Leurs œuvres peuvent-elles nous aider à regarder le monde qui est le nôtre ?
Publié le 12 octobre 2024

L’exposition « Léger et les Nouveaux réalismes », rassemble les œuvres de vingt-six artistes, bien éloignés dans le temps, de Fernand Léger, né en 1881, à Keith Haring, le plus jeune, né en 1958. Anne Doffer commissaire générale de cette exposition (directrice des musées nationaux du XXe siècle) et Hélène Guenin (directrice du MAMAC, musée d’Art moderne et contemporain) écrivent, en introduction au catalogue, que : « dépassant le mythe des avant-gardes du passé, (cette exposition) révèle un continuum de l’art, marqué par des rejets mais aussi par des rebonds conscients et inconscients d’une époque à l’autre ».

Le futur que ces artistes interrogeaient, c’est maintenant qu’il s’écrit. De quelle « osmose avec le monde merveilleux de notre vie actuelle» (pour reprendre les mots de Martial Raysse) sommes-nous encore capables ?

Fernand Léger, un portrait

Placé au centre de cette programmation, Fernand Léger (1881-1955) fut un homme engagé, attaché à produire un art populaire tout en étant sensible aux mouvements artistiques qui ont marqué son temps.

Ainsi la guerre de 1914-1918 est-elle pour lui, l’occasion d’une « révolution totale comme homme et comme peintre ». Le front est une sorte d’école d’art pour celui qui se dit « ébloui par une culasse de canon de 75 ouverte en plein soleil, magie de la lumière sur le métal blanc. Il n’en fallut pas moins pour me faire oublier l’art abstrait de 1912-1913.1 »

À partir de 1915, il dessine — sur des supports de fortune — son quotidien et ses camarades. Il rejoint, à sa façon, les nombreux combattants qui, dans les tranchées, ont réalisé de menus objets, quotidiens ou dévotionnels, avec les débris d’armes récoltés sur les champs de bataille. Cet artisanat, né d’une guerre industrielle, fut, d’après Bertrand Tillier, « l’apanage des classes sociales les moins aisées2. »

Durant la période de l’entre-deux guerres, les objets de la vie industrielle triomphante ont transformé le paysage. Un paysage enluminé par les panneaux publicitaires et renouvelé grâce aux chantiers de constructions, aux poteaux télégraphiques, aux usines aux forme angulaires, dont les cheminées font écho à celles des remorqueurs. Ils composent de nouveaux environnements pour l’homme, de nouveaux rythmes. Et leur perception visuelle éclate en contrastes simultanés, dont le cinéma — auquel Léger sera attaché toute sa vie — se fait l’écho3. En hommage à Léger, son ami le poète Blaise Cendrars trace son portrait dans le dernier de ses XIX Poèmes élastiques (1912-1914) :

Et voici
La peinture devient cette chose énorme qui bouge
La roue
La vie
La machine
L’âme humaine
Une culasse de 75
Mon portrait4.

Comme ses voisins de la Côte d’Azur, pour ne citer que Picasso, Chagall ou Matisse, Léger a exploré, au cours de sa longue carrière, les « -ismes » de son temps. Ces dénominations que l’on peut juger utiles pour classer et ranger des mouvements, des groupes, des moments de l’histoire des arts, Charles Baudelaire les appelait des « mots de ralliement. » Ainsi pour Léger, les historiens de l’art ont-ils pu évoquer successivement« le cubisme, le lettrisme, le nouveau réalisme5.

Lorsqu’il introduit des lettres dans ses compositions aux formes fragmentées, Léger se réfère à la publicité. La composition de cette Nature morte, ABC datée de 1927, toute en contrastes de formes, fait entrer l’œil et l’esprit dans un monde rythmique, à la fois dynamique — les plans qui la composent semblent avancer ou reculer — et stable.

« A, B, C » ce sont le premières lettres de l’alphabet latin qui, en leur énonciation trine, contiennent toutes les autres lettres. Un alphabet à partir duquel le savoir va s’organiser en texte. Les « abacédaires » faisaient, dès le Moyen Age, partie de la panoplie des écoliers6. Une histoire peut alors s’écrire.

Le nouveau réalisme de Léger : faire « aussi bien » que les objets

Comme nombre de ses illustres prédécesseurs – de Léonard de Vinci, à Nicolas Poussin – Léger s’est fait théoricien de l’art. Il fait entendre sa voix, à travers les conférences et les écrits, que Roger Garaudy réunit, en 1965, sous le titre Fonctions de la peinture7. Il y condamne le « réalisme sentimental ». Un réalisme lié à la représentation du sujet, dont l’apogée est le « sentimentalisme » des artistes de la Renaissance italienne, qui ont fait du corps humain le sujet principal d’un art mimétique.

Dans une conférence donnée à l’Académie Vassilieff à Paris, Léger en vient dès 1913, à proclamer que « la valeur réaliste d’une œuvre est parfaitement indépendante de toute qualité imitative.8 »

Il s’agit seulement de « faire aussi bien » que les objets nés de la fabrication industrielle, mais aussi ceux de la nature. « Faire aussi bien » et non pas copier, pour que l’objet devienne sujet, loin de tout « sentimentalisme imitatif ». Le corps humain doit être considéré comme un objet, parmi tous les objets-sujets qui l’entourent, ces symboles de la vie moderne.

« L’objet, dans la peinture moderne actuelle devrait devenir le personnage principal et détrôner le sujet. Si donc à leur tour, le personnage, la figure, le corps humain, deviennent objets, une liberté considérable est offerte à l’artiste moderne.9 »

Lors de la première rétrospective de son œuvre en 1935, Fernand Léger intitule une conférence, donnée au MoMA de New York : « Un nouveau réalisme, la couleur pure et l’objet »10. Il ne cessera d’enrichir sa réflexion théorique, en 1924-1925 à propos de film « Ballet mécanique », puis en 1935 lors d’une exposition rétrospective au MoMA de New York11.

« Un nouveau réalisme » le terme est lancé, qui sera repris, comme une balle au bond, par le critique d’art Pierre Restany plus de trois décennies plus tard. Il y a bien là, une « tradition du nouveau » pour nommer ce qui, dans les arts, entre en continuité tout en introduisant une rupture, ainsi du Nouveau Roman, de la Nouvelle Vague, des Nouveaux philosophes. Il faut noter l’emploi du pluriel dans le titre de l’exposition « Léger et les Nouveaux réalismes. »

Les Nouveaux Réalistes ou le paradoxe de la « tradition du nouveau » 12

Un mouvement artistique est né, dont l’acte fondateur est la parution, le 27 octobre 1960, de la « Déclaration constitutive du groupe du Nouveau Réalisme ». Les signataires furent dix artistes : Yves Klein, Arman, François Dufrêne, Raymond Hains, Martial Raysse, Pierre Restany, Daniel Spoerri, Jean Tinguely, Jacques Villeglé. Ils ont été rejoints en 1961 par César, Mimmo Rotella, Niki de Saint Phalle et Gérard Deschamps. Trois expositions collectives suivront jusqu’à ce que ce mouvement s’éteigne en 196313. Un mouvement, ou plutôt une réunion d’artistes ayant pris conscience de leur « singularité collective ». Pour reprendre les termes de Pierre Restany, leur travail, d’une grande diversité d’expression plastique, consiste en un « recyclage poétique du réel urbain, industriel, publicitaire14. »

Dans cette vaste exposition, les œuvres de Keith Haring, Gilbert et George, Karel Appel, Mary Wilson, et quelques autres, côtoient celles de Fernand Léger et des Nouveaux réalistes, dont ils prolongent les intuitions.

Qu’ont en commun Fernand Léger et ces artistes du Nouveau réalisme ? Les concepteurs de cette exposition ont posé l’hypothèse que tous présentent, dans leur art, une apologie du progrès, de l’univers quotidien, urbain et industriel qui va triompher après les deux conflits mondiaux.

Pour les Nouveaux réalistes, l’entre-deux guerres est marquée par l’industrialisation et le pouvoir montant de nouvelles idéologies. Comme Fernand Léger, ces artistes cherchent de nouveaux moyens plastiques : « la peinture à l’huile est arrivée au bout du rouleau », proclame Jacques Villeglé15.

« Le beau est partout »

Il n’est pas possible d’évoquer les très nombreuses œuvres présentées dans cette exposition. Nous nous contenterons d’une œuvre emblématique de Martial Raysse qui capte les regards. C’est un portrait à l’esthétique Pop art, dont le titre actuel, Nissa Bella (Nice la Belle), rend hommage à la cité de Nice.

Martial Raysse, Nissa Bella, (Nice la Belle- d’abord nommée portrait de France), 1964. Report photographique sur feutrine marouflée sur contreplaqué découpé, acrylique et néon sur toile, 180 x 120 x 15 cm. Musée d’art moderne et d’art contemporain, Nice, © Ville de Nice, © Adagp, Paris, 2024.

De grande dimension, elle est le résultat de la combinaison de plusieurs techniques et matériaux. L’artiste est parti d’une photo, reportée sur un fond de feutrine marouflée et découpée, et qui a été reprise au pinceau à la peinture acrylique. Comme dans les peintures de Fernand Léger, qu’elle côtoie, les couleurs sont pures, en nombre restreint, non réalistes et indépendantes du dessin. Elles sont placées en grand aplats qui rappellent les accords brutaux de la publicité.

Ce visage nous happe et nous conduit, comme fascinés, jusqu’à la contemplation muette. La main de l’artiste est intervenue pour reprendre les traits du modèle qui était la première épouse du peintre, France Cristini, à laquelle il confère ici une valeur d’icône.

Portrait de momie, Musée du Louvre, IIe s. de notre ère, N 2733 3 ; P 212, Département des Antiquités égyptiennes, Paris © 2007 Musée du Louvre, Dist. GrandPalaisRmn / Georges Poncet

Elle nous regarde, cette femme aimée, mais dont l’amour est mort, et son visage vu de face, évoque les fascinants portraits funéraires de l’Egypte romaine, dits « du Fayoum ». Saisis sur le vif, mais destinés à orner les corps momifiés de leurs modèles, ils nous les rendent à jamais présents.

Fortement mimétiques, ces peintures à la cire étaient souvent rehaussées d’or ou de représentations de bijoux en relief (Ie-IIIe s.16)

Dans l’œuvre de Martial Raysse, la lumière vient d’un tube fluorescent formant un cœur posé sur la joue comme un baiser. À présent la forme du cœur, ce symbole universel d’amour, est utilisé par tous, des athlètes aux touristes. Tous nous aimons à tracer ce signe en joignant les pouces et les index des deux mains.

Un nouveau Paradis

Pour le groupe des Nouveaux réalistes, un nouveau paradis s’ouvre avec la société moderne de consommation. Il suffit d’écouter Martial Raysse dans une interview, toujours actuelle, diffusée par l’ORTF le 3 janvier 1967. En guise de Styx, un escalator fait descendre l’artiste dans les profondeurs de ce temple de la consommation des Trente glorieuses, qu’est un Prisunic de Nice17. La caméra le suit et enregistre ses commentaires enthousiastes.

Martial Raysse nous fait part d’un paradoxe : cette descente dans les rayons du Prisunic est une « descente aux enfers, tout autant qu’une descente au Paradis ». Les rayons surchargés, sont « une forêt vierge», où s’entassent des objets dont l’extravagance des couleurs et des textures nous fait entrer en Paradis. Tels sont les rayons du Prisunic. L’artiste nous conduit, lors d’une déambulation dans ces rayons, à une vision poétique du réel. Fasciné par la manière dont les objets sont assemblés, il présente des ballons de foot comme autant de « fruits délicieux », et il voit des bouquets de fleurs multicolores dans la réunion de balais à vaisselle en plastique multicolore. « L’art est partout ».

De la culture de l’objet, dans un monde merveilleux, à la prolifération des déchets

Cette exposition nous invite au voyage. Faisant passer d’une époque à une autre, d’un monde à un autre, par une réunion d’œuvres d’artistes parfois éloignés dans le temps et l’espace. Ayant contesté la suprématie de la peinture de chevalet, ils ont en commun un message social et l’appropriation du monde réel auquel ils se confrontent, afin de s’y ancrer et d’en faire œuvre. Ils chantent les découvertes technologiques et culturelles d’un monde qui ne cesse de bouger et de produire, en masse, des objet vite consommés, rendus vite inutiles, vite obsolètes, vite jetés. Conscients, malgré tout, des écueils de ce monde de l’objet, ils brûlent (Yves Klein), accumulent et détruisent (Arman), déchirent (Villeglé)…

Un ami me disait que ce phénomène n’est en rien nouveau, mais sans cesse réitéré et, qu’après l’ère du tout plastique au quotidien, si bien chantée par Martial Raysse, est venue celle de la céramique, qui génère tout autant de rebuts. Rien de nouveau en effet lorsque l’on voit ces déchets accumulés se faire colline. Comme en témoigne, à Rome le Monte Testaccio (en latin : Mons Testaceus, mont des tessons), une colline artificielle, haute d’environ 36 mètres, issue d’une décharge antique, formée par l’accumulation de restes d’amphores d’huile d’olive, cet élément central de la culture gréco-romaine. Les résidus des terrils de notre Nord, n’ont rien à leur envier.

Léger, quant à lui, nous rappelle que les guerres ne cessent de produire des objets parsemant les champs de bataille, que les archéologues exhument. Ils stérilisent les sols après avoir semé la mort, mais aussi ils sont les témoins d’avancées technologiques décisives.

Mais apprendrons-nous enfin à forger des socs de charrue de nos épées brisées et de faire des serpes à partir de nos lances (d’après Mi 3, 4 et Is 2, 4) ?

Malgré tout, l’impression dominante, face à ces œuvres, est celle d’une joie scintillante, qui proclame que « le beau est partout ».

Les Nouveaux réalistes ont également initié des formes d’art collaboratif, une ouverture de l’espace public à l’art, et de l’art à d’autres domaines comme le monde du spectacle vivant, de la performance, du cirque, du cinéma.

Si nous pouvons retenir une leçon de ces artistes, ce serait celle, envers et contre tout, de l’émerveillement.

— Sylvie Bethmont
historienne de l’art et bibliste

 

Notes

1. Catalogue exposition Fernand Léger, Grand Palais, Paris,16 octobre 1971-10 janvier 1972, éd. Réunion des Musées nationaux, Paris, 1971, p. 16

2. Bertrand Tillier, Déjouer la Guerre ? Une histoire de l’art des tranchées (1914-1918), Presses universitaires de Strasbourg, 2019

3. Catalogue de l’exposition, Fernand Léger et le cinéma, du 11 juin au 19 septembre 2022, Biot, musée national Fernand Léger, Paris éd. Rmn-Grand Palais, 2022

4. Blaise Cendrars, Du monde entier / dix-neuf poèmes élastiques /la guerre au Luxembourg /sonnets d, poésies complètes 1912-1924, Paris, Gallimard, 1967

5. Né au XIXe siècle, au moment de la bataille romantique, le terme de « réalisme » vient de la critique littéraire et artistique qui entend décrire une réalité quotidienne. Anna Bioschetti, Ismes, du réalisme au postmodernisme, CNRS éditions, Paris, 2014

6. Danièle Alexandre-Bidon et Didier Lett, Les enfants au Moyen Age, Ve-XVe siècles, ‎Paris, Hachette, 1998

7. Fernand Léger, Fonctions de la peinture, Paris éd. Denoël-Gonthier, Paris, 1965, p. 70-75 ; édition augmentée, établie, présentée par Sylvie Forestier, Paris, Gallimard, 2004

8. Fernand Léger, « Les origines de la peinture contemporaine et sa valeur représentative », Montjoie ! n° 8, 1913, p. 25 ; repris dans Fernand Léger, Fonctions de la peinture, éd. Sylvie Ferestier, 2004, p. 28-38

9. Fernand Léger, « À propos du corps humain considéré comme un objet » (1945), La forme humaine dans l’espace, éd. de l’Arbre, Montréal, 1945, p. 63-75. Réédité dans Fernand Léger, Fonctions de la peinture, 1965, p. 70-75, 2004, p. 227

10. Fernand Léger, Fonctions de la peinture, édition revue et augmentée, Gallimard, 2004, p. 187-188

11. Juliette Guttierez et Rébecca François, « Le monde comme un tableau », catalogue de l’exposition Fernand Léger et les Nouveaux Réalismes, musée de Biot, RMN 2024, p. 16-17

12. Harold Rosenberg, The tradition of the New, New York Horizon Press, NY, 1959

13. Les Nouveaux Réalistes, Milan, Galerie Apollinaire, mai 1960 ; À 40° au-dessus de Dada, Paris, Galerie J, mai 1961 et Le Nouveau Réalisme que faut-il en penser ? Munich, Neue Galerie im Kunstler Haus, février 1963

14. 60/90. Trente ans de Nouveau Réalisme, éd. La Différence, 1990, p. 76

15. Interview télévisée avec Michel Lancelot en 1963

16. Jean-Christophe Bailly, L’apostrophe muette, éd. Macula, 2e édition 2023

17. Les Prisunic ont disparu en 2003. Interview de Martial Raysse : « Le Prisunic : descente aux enfers ou au Paradis ? », Diffusion 3 janvier 1967. ORTF 1ere chaîne, par Gérard Patris, producteur Roland Darbois et Gérard Patris, réalisation :  Roger Stéphane. En accès restreint, cette interview est visible ici (clic)

Pour aller plus loin

À lire

• Catalogue de l’exposition : Léger et les Nouveaux Réalismes. Les collections du MAMAC à Biot. Du 15 juin au 18 novembre 2024, éd. Grand Palais RMN, 2024, 39 €.

• Une exposition de 2015 à la Galerie Saint-Séverin, Socratis Socratous, utilisant des rebuts d’armes de guerres pour créer un paysage. Les sites d’ACF Paris et Voir et dire l’ont commenté : sur le site d’Art, culture & foiun double article de Sophie Duplaix, commissaire de l’exposition et Sylvie Bethmont (clic) et sur le site de Voir et dire l’article de « Jean Deuzèmes » (alias de Michel Michaux) (clic)

• L’article de Julie Connan dans La Croix sur le devenir des milliers d’armes et explosifs générés par les conflits de 2017 en Syrie, menaçant la vie des riverains de l’Euphrate. « Laver l’Euphrate syrien de la noirceur des bombes », La Croix du mardi 17 septembre 2024, p. 6-7.

• Et les deux articles précédents de Sylvie Bethmont sur Narthex.fr :
– « La danse et la rencontre », les vitraux de Martial Raysse et Jean-Dominique Fleury au centre de la Nuit des églises 2024 à Notre-Dame de l’Arche d’Alliance (clic)

– « Fin d’été sur la Côte d’Azur » (clic)

Au-delà de l’actualité de cette exposition, il est toujours possible, de les découvrir dans les collections permanentes des musées Fernand Léger de Biot et du MAMAC de Nice.

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