En écho des Rencontres de Narthex à La Tourette et à Lyon

Mission accomplie pour la première édition des Rencontres de Narthex, dont le lancement a eu lieu les 14 et 15 octobre en région lyonnaise, réunissant près de cinquante participants des quatre coins de la France ! Du couvent de La Tourette à Lyon, nous avons pu découvrir ensemble un lieu architectural unique et plusieurs propositions artistiques, ponctuées d’échanges…
Publié le 27 octobre 2022

Cette première édition des Rencontres de Narthex est née de notre souhait de venir à la rencontre de notre lectorat, et de tous ceux qui se passionnent pour l’art, l’architecture, l’art sacré et la création contemporaine, en offrant des propositions culturelles inédites, source d’échange et de partage.

En haut : Penone, Arbre en torsion à gauche, 1988, église du couvent de La Tourette ; en bas de g. à dr. vue de l’église et d’une autre oeuvre de Penone ©DR

Pour ce coup d’envoi inaugural, les 14 et 15 octobre, les Rencontres de Narthex ont choisi un lieu singulier et inspirant : le couvent de La Tourette, pour une découverte de l’exposition Giuseppe Penone, dont la majeure partie des œuvres ont été créées in situ, en résonnance avec ce site architectural unique. Grâce au Fr. Marc Chauveau, commissaire de l’exposition, et au Fr. Charles Desjobert, nous avons reçu un enseignement riche, vivant et passionnant sur l’art et l’architecture, à partir de l’expérimentation concrète des oeuvres et des lieux, de leurs interactions et de leur dialogue créatif, et de la dimension spirituelle qui s’en dégageait.

Fr. Marc Chauveau devant une oeuvre de Giuseppe Penone exposée à La Tourette ©DR

Une véritable expérience « immersive » a été proposée aux participants, qui en séjournant dans ce lieu conçu par Le Corbusier et en habitant le temps d’une nuit dans les cellules modernistes, ont pu, découvrir cette architecture aux différentes heures du jour et au rythme de la vie conventuelle.

Fr. Charles Desjobert explique les principes architecturaux de Le Corbusier au couvent La Tourette ©DR

La suite des Rencontres de Narthex s’est déroulée à Lyon, avec l’exposition de mobilier liturgique de Jean-François Ferraton à la primatiale, que nous avons eu la chance de visiter en compagnie de l’artiste.

Exposition Ferraton à la primatiale de Lyon ©DR

Nous avons ensuite pris le chemin de la Biennale d’art contemporain de Lyon, sur le site des anciennes usines Fagor, pour y découvrir des propositions artistiques marquantes et engagées, notamment de grandes installations dans les hangars, sur le thème du manifesto of fragility.

Hans Op de Beeck, détail de We Were the Last to Stay (2022). Installation in situ, Biennale de lyon ©DR © Adagp, Paris, 2022

Vue de la Biennale de Lyon ©DR

Le chemin est maintenant ouvert pour imaginer la suite des Rencontres de Narthex, qui pourra prendre d’autres formats, d’autres destinations… pour devenir un lieu d’échange évolutif et dynamique autour de l’art et de la création ?

Nous vous livrons les témoignages reçus de deux de nos participants, qui nous invitent à poursuivre notre réflexion dans ce sens…

Une proposition de rencontre est toujours enthousiasmante car elle nous projette en totale ouverture vers l’inconnu dans un état naissant, de « premier jour ». La grande force et richesse de ces rencontres aura été d’abord de se mesurer à un lieu, à une architecture, à une communauté, à un artiste, à des participants en immersion totale, de jour comme de nuit, dans un quotidien nouvellement investi. Nous avons vécu une succession d’hospitalités, tour à tour, hôte accueillant/hôte accueilli. Nous avons littéralement été mis en œuvre, au sein même de ce à quoi nous nous destinions. Nous avons donc plongé les uns avec les autres dans un partage entre art, culture et foi, au gré de nos diverses sensibilités. Et si toutes les rencontres interpersonnelles n’ont pas pu avoir lieu, des liens ont commencé à se tisser en promesse d’à-venir. A quand les prochaines ?

Aude V.

Un grand merci pour ce week-end culturel en immersion au couvent de la Tourette et à la biennale d’art contemporain de Lyon. Ce fut une formidable expérience et une manière inédite d’apprécier ce patrimoine d’exception et sa relation à l’art vivant. A travers la découverte et la rencontre, nous avons pu sentir au mieux le dynamisme artistique à l’œuvre à la Tourette et dans le monde de l’art contemporain. Nous avons hâte de participer à la prochaine édition !

Marc A.

Julian Charrière – Towards No Earthly Pole, 2019 – Not All Who Wander Are Lost, 2019 – Pure Waste, 2021 ©DR
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