Courant d’Art à Rouen : un vrai souffle pour cette 15e édition !

Courant d’Art est une proposition de la Direction diocésaine de la culture de Rouen. Habituellement ancré chaque année dans le temps de Carême, cet événement-festival a dû être exceptionnellement reporté après l'été, en raison de la situation sanitaire. Courant d'Art déploie une programmation artistique dans certaines églises du diocèse de Rouen avec plusieurs objectifs : établir un dialogue fécond entre l’Église et le monde de l’Art ; encourager et susciter la création artistique de notre temps, dans un esprit d’ouverture et de liberté ; faire découvrir et rayonner le patrimoine culturel du diocèse. A découvrir jusqu'au 18 octobre 2020 !
Publié le 29 septembre 2020

Courant d’Art se définit comme « déploiement et chemin » selon Mgr Lebrun, archevêque de Rouen, qui se réjouit de cet évènement culturel et artistique inscrit dans la durée, avec cette 15e édition en 2020, pour continuer à « construire le dialogue avec les artistes ».

Le vernissage s’est ouvert en musique dans la cathédrale Notre-Dame de Rouen, avec les œuvres de Roger Garin qui s’y intègrent à merveille comme si elles avaient été créées in situ. Le fil rouge est la lumière de l’Alleluia de la Résurrection, qui contraste avec le tourment de la Passion. Pour Roger Garin, il s’agit d’aller « au cœur du mystère », vers ce qui est caché et qui nous amène à l’essentiel.

Roger Garin, Nuits Blanches, 2011 © D.R.

Le triptyque des Nuits Blanches est comme un souffle de couleurs et un éblouissement, qui prend parfaitement sa place entre les colonnettes, alors qu’il a été peint en 2011…

Roger Garin, Terre Sacrée  © D.R.

Avec Terre Sacrée, c’est un riche foisonnement de couleurs qui annonce l’accomplissement de la Promesse.

De g. à dr. Roger Garin, Croix; Pardon  © D.R.

La Croix porte les marques et les stigmates de la Passion, tout en étant déjà radieuse de la lumière victorieuse de la gloire. Et le très beau tableau Pardon évoque à la fois les barreaux violets de l’enfermement, comme une prison, et la délivrance qui va venir par la croix mordorée que l’on devine.

De g. à dr. Roger Garin, Source vive; Ressuscité  © D.R.

En contrepoint de la Source vive, dont le rouge évoque le feu de l’Esprit, on s’approche de la mystérieuse grâce dans l’œuvre magnifique qui dit l’indicible : Ressuscité.

De g. à dr. oeuvres de Céline Ouvry (à Saint-Pierre et Saint-Paul d’Aumale) et Geneviève Bayle (à l’église Saint-Maclou) © D.R.

Dans la très belle église Saint-Pierre et Saint-Paul d’Aumale, Céline Ouvry dévoile ses grandes toiles abstraites sur le thème de la nature et de l’ « Osmose », tandis qu’à l’église Saint-Maclou, Geneviève Bayle nous invite à un chemin de « Tendresse et compassion » avec ses sculptures sensibles comme ce Christ offert, crucifié et pourtant déjà ressuscité, signe de l’accomplissement.

Jean-Maurice Robert, une oeuvre de l’exposition « Espoir » à découvrir à l’église Sainte-Thérèse, à Saint-Etienne du Rouvray © D.R.

Enfin un hommage fort et intériorisé est à découvrir dans l’église Sainte-Thérèse, à Saint-Etienne du Rouvray, avec une série d’œuvres de Jean-Maurice Robert, « Espoir » profondément en lien avec les lieux et le récent martyre du Père Jacques Hamel.

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