Sculpteur de père en fils, Dominique Kaeppelin (1949-2019) achève dans la ville natale (Puy-en-Velay) de son père, Philippe Kaeppelin, une sculpture monumentale, un « Mise au tombeau du Christ » pour la chapelle des Pénitents du Puy-en-Velay en Auvergne. En suivant l’installation de son oeuvre, nous allons évoquer sa quête du sacré. Si en février, la maladie de Dominique Kaeppelin était présente, chaque jour il se rendait à l’atelier finaliser son ouvrage. Le projet du film a été d’une certaine façon pour lui un moyen de raviver son énergie à combattre la maladie. Mais le tournage débute le 10 avril, sans sa présence. La veille, l’artiste est hospitalisé en urgence. Son état s’est aggravé rapidement. Pendant son séjour à l’hôpital, Dominique Kaeppelin exprime le désir que ce film puisse continuer. Il décède en paix le 17 avril 2019, Mercredi saint. Sa famille, malgré la douleur, a souhaité que le documentaire voit le jour. Il est ainsi devenu un film « hommage » pour honorer la mémoire d’un artiste qui a marqué profondément la ville du Puy-en-Velay. Le réalisateur, Jean-Yves Fischbach, a ainsi choisi de donner la parole à ses proches, à ceux qui l’ont accompagné dans la réalisation de la « Mise au tombeau du Christ ». »
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