Certains d’entre vous sont ainsi fidèles depuis de nombreuses années déjà au « ton » unique de cette revue numérique. Cependant, il m’a semblé pour cette nouvelle année 2025, que compte tenu de l’essor d’intérêt pour le patrimoine religieux, l’art sacré, la création contemporaine, une formule un peu différente semblait nécessaire pour animer toujours plus Narthex, tout en gardant ce ton lumineux et infinitésimal qui vous plait tant et pour une polymérisation plus vive de tous nos sens. Au cœur de Narthex résonnent encore les échos de « La passacaille » de Jean-Baptiste Lully dans l’érudit article signé par Emmanuel Bellanger. Approfondir la relation entre art musical et la foi nécessite encore de nouvelles plumes. C’est pourquoi, je souhaite à nouveau que soit constitué un groupe de rédacteurs qui vous permettra d’être toujours plus informés sur le plan musical et d’étayer les propositions sur la musique dite sacrée ; ouvrir à de nouvelles perspectives aussi sur la musique dite profane. Je rappelle pour les nouveaux contributeurs que vos textes devront comporter au plus de 3000 signes, avec votre nom, vos titres, votre adresse mail en annexe. La contribution intégrale à paraître avec son titre devra me parvenir au plus tard chaque mercredi du mois à : jeanne.villeneuve@cef.fr. Puis, nous allons vous emmener dans d’autres voyages immersifs, à travers d’autres œuvres comme « La vierge au Chancelier Rolin » de Jan Van Eyck. L’article sera rédigé par Sylvie Bethmont. En attendant sa parution, vous pouvez d’ores et déjà admirer ce tableau remarquable avec tous ces détails illusionnistes au département des peintures du Nord au Musée du Louvre. A contrario, en posant un regard aussi attentif mais sur un autre tableau récemment entré au Musée du Louvre : « Looking for Paradise » de Stéphane Breuer, vous découvrirez, comment l’artiste souhaite nous permettre de dématérialiser notre rapport à l’œuvre d’art. Breuer a repensé notre rapport au sacré en faisant un lien entre le passé, le présent et le futur avec une très belle image d’ange. Un regard plus empathique sera peut-être nécessaire pour apprécier la monumentale et si riche « Adoration des mages « du jeune et remarquable artiste Augustin Frison-Roche. La grande exposition intitulée « Epiphanies » qui se tient jusqu’à fin février au Collège des Bernardins à Paris, sera pour ma part, l’occasion d’une telle publication. De son retour du Musée des Beaux-Arts de Lyon, Sylvie Bethmont rédigera son cinquante-troisième article : » Portrait de Saint François par Zurbaran, variation autour d’un chef-d’œuvre ». Elle analysera les variations opérées par le peintre autour de la figure du Saint représenté debout dans sa robe de bure marron et sous capuchon, sur 3 tableaux conservés respectivement au musée de Beaux-Arts de Lyon, à Barcelone et au Museum of fine arts de Boston. Dans un lieu consacré à la création contemporaine : l’Espace Topographique de l’Art, les réflexions engagées par des artistes et des historiens, s’articulent autour des enjeux sociétaux et sociaux et Françoise Paviot nous évoquera quand à elle, une exposition qui s’y tient : « Quand les artistes pensent l’économie ». Enfin Paul- Louis Rinuy, directeur de l’Ecole doctorale des Arts, nous parlera de son coup de cœur pour le plasticien : Pascal Convert. L’artiste s’intéresse aux questions de la mémoire et de l’oubli, de l’archéologie de l’architecture, de l’enfance, de l’histoire, du corps, des temps. Ce vaste sujet sera complété par quelques pensées à paraître dans la rubrique du blog sur un autre artiste : Alain Kirili, artiste connu pour ses sculptures abstraites et défenseur de l’importance du geste créateur. 2025 coïncide aussi avec l’année sainte jubilaire du Vatican à Rome, placée sous le thème « le pèlerinage de l’espérance ». Alors, Sylvie Bethmont nous expliquera comment lire et comprendre le « logo de l’année jubilaire 2025 en tous ses états » avec 4 figures stylisées (représentant notre humanité venant des 4 coins de la terre) et qui rejoignent la croix et son ancre utilisée traditionnellement dans l’iconographie religieuse comme métaphore de l’espérance.
Je suis ravie pour fermer cette newsletter, de continuer à partager avec vous, nos initiatives et notre programme tout au long de cette nouvelle année.
Le comité de rédaction de Narthex souhaite également à tous les quêteurs d’espérance une belle et bonne année sous le signe de l’espérance !
