Les réflexions diverses de la littérature, auréolées des dernières et incroyables avancées des nombreuses capacités de l’intelligence artificielle, posent souvent la question de la fragilité de l’existence humaine, et l’essence de son lien avec Dieu, dans notre univers de plus en plus numérique, de plus en plus digitalisé, de plus en plus dématérialisé ; mais surtout elles posent la question de la façon dont les outils numériques modifient ou non notre recherche pour nous permettre d’écrire toujours mieux sur l’art chrétien, au creux même de la vérité, avec ses différents niveaux de lecture et sans textes cryptiques, dans la revue numérique Narthex.fr.
Alors, dans une belle dynamique de renouvellement de nos auteurs, je souhaite porter votre attention sur deux textes rédigés par deux nouveaux contributeurs. Il s’agit, l’un de Philippe Priol, avec son délicat portrait sur Ivan Martel, dans un article intitulé : « Le vrai visage de Dieu » et celui de Philippe Royer nommé : « Notre Dame du Haut par le Corbusier ».
Et puis, en fil directeur de ce mois de mars, le thème de l’Apocalypse qui se déroulera autour d’une exposition complexe mais passionnante qui se tient en ce moment à la Bnf.
Les propos sont souvent transcris avec des images sombres du Shéol (conception hébraïque de l’Enfer, ou d’un monde de déréliction), les aspects fantomatiques sont nombreux, mais surtout la monstration de cette exposition a le mérite de faire le tour du sujet, en évoquent le texte de Saint jean, l’inconscient et les croyances religieuses diverses dans une chronologie muséale habituelle, des temps anciens eschatologiques jusqu’à nos jours. C’est ainsi que Lisa Laroche a travaillé sur une question que je lui avais posé : Comment l’artiste d’aujourd’hui appréhende le thème de l’Apocalypse ? Sa réponse se trouve dans son article : « Le regard des artistes contemporains sur l’apocalypse de Saint Jean ». Ailleurs, avec des plages de silence, comme des scansions muettes qui alterneraient avec des chuchotements, Emmanuel Bellanger nous évoque dans un article intelligemment composé : « L’Apocalypse par Jean Françaix ». Il faut savoir que pour la rédaction de son propre texte musical, Jean Françaix a reçu l’aide des moines de l’abbaye Saint pierre de Solesmes, haut lieu du chant grégorien.
Nous n’oublierons pas non plus comme beaucoup d’artistes l’ont fait, qu’il y a aussi une Jérusalem céleste, assortie d’un message plus optimiste qui est celui de l’espérance ;
L’Esperance dans l’article ayant pour titre : « l’Esperance figure théologale par excellence ». Cette personnification en fait une irréductible qui demande et qui donne des ailes aux monstres en écho aux monstres de l’Apocalypse. Est-ce alors la raison de tant d’acharnements vociférant ?
Nous terminerons cette newsletter dans l’esprit de cette année jubilaire ; elle nous invite à devenir justement des Pèlerins d’Espérance.
Avec cette entrée en Carême qui va nous l’espérons nous préparer à célébrer une des grandes fêtes importantes de notre foi et son mystère Pascal, je vous recommande la lecture du deuxième volet de l’analyse du Saint François par Sylvie Bethmont, ainsi l’article consacré à la « Crucifixion aux Trois fous » de Chloé Tuboeuf (article à paraître dans les jours à venir).
